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Ven. (Creuse)

MAL-ÊTRE PAYSAN

16 février 2024

le monde paysan se meurt, sans jeu de mot, les bio ne sont pas valorisé dans leur travail de préserrvation des sols et des espèces, dans un contexte écologique pourtant axé sur les méthodes protectrices de l’environnement, les vendeurs non pro, non agricole pullulent au delà des 93% des ventes dans les activités équines et canines, c’est un cauchemar de concurrence au delà du déloyale, meurte autorisé des agriculteurs les vrais, donc si réusssite de vente, ce sont totalement des ventes à perte, dans le milieu bovin c’est aussi un cauchemar bien que soit plus un monde professionnel, nous vendons à perte en permanence et les chiffres abordés par les média récemment sont faux, quand on vend entre 1.8 et 2 euros le kilos vif ou carcasse, c’est un miracle, jamais on ne nous prend nos bovins à 5 euros, c’est faux, et la vente directe impose une logisitique et une structure et une clientèle régulière et nombreuse donc en milieu totalement rural et contexte économique faible, c’est impossible d’explorer ce système de vente directe, tout est mauvais, tout est faux dans la commercialisation des denrées ou animaux issus du milieu agricole, sans parler de la pression sur les terres, des normes drastiques à respecter et des compétences administratives et fiscales et juridiques qu’il faut désormais maitrisés…. ce n’est pas possible, nous avons déjà bien assez de travail à nous occuper de nos animaux et en bossant plus de 16h par jour sans aucune rémunération, il est temps de comprendre que nous avons nous aussi le droit à un revenu minimum, des aides sociales etc…ce qui n’est pas le cas actuellement dans la vraie vie, si tu bosses t’a pas le droit au rsa, si tu ne te payes pas, tu n’as pas le droit à la prime d’activité, donc tu cotises msa pour les autres, mais toi, agriculteur, tu meurs de faim! quand au handicap, les aides sont restreintes, absolument pas à la hauteur de la difficulté de travailler avec un handicap et de devoir continuer car tu es dans un cercle vicieux , pris à la gorge et que les animaux ont besoin de manger et de boire quelque soit ta condition, voilà le monde agricole, tu es seul désemparé, tu continues ou tu te flingues, c’est le seul choix que lon a une fois qu’on a commencé! j’espère que vous nous aurez compris, on en peut plus, on a dépassé le stade du burn out si communément utilisé par les salariés qui ne bosse que 7h par jour avec un salaire à la fin du mois même si ils sont en absence ou malade, nous on est cuit depuis long temps, on est burné total et on n’a pas le choix que de continuer épuisé mentalement et physiquement, on se tue à la tache pour vous nourrir et parfois sans aucune considération et un visuel des politiques adjectes et dénués de sens, venez à la ferme bosser un mois avec nous dans tous nos activités agricoles et peut être que là vous comprendrez comment soutenir le monde agricole qui malgré tout est là pour entretenir la terre francaise et européenne. côté loup, attention, le jour où un de vos mômes sera dévoré dans la cour de votre maison, vous comprendrez que la population doit être maitrisé et les secteurs aussi, il n’a plus la place partout sur le sol francais, vu la population que l »on a et le mode de culture pastorale qui lui aussi contribue à l’écologie (puits à carbone!), à bientôt. une agricultrice bio, mère et citoyenne.