Déjà 992 contributions dans le Cahier National de Doléances et de Propositions !
Jm. (Tarn-Et-Garonne)
22 février 2024
Bonjour, même constat que Ar. (Maine et Loire) et sa contribution du 19 février 2024.
Après que j’ai laissé plusieurs contributions, voici mon petit coup de gueule !
Hélas oui dans ce monde d’immédiateté, de réponse à tout en un clic, d’envie assouvie en poussant la porte d’un magasin… nous en agriculture nous sommes sur du temps long.
Déjà au départ, le premier euros ou francs de notre exploitation été bien le notre. Regardez de près, mais quand nous avons créé ou repris notre exploitation, nous avons créé ou maintenus des métiers et des emplois autour de nous. Peut-être aujourd’hui trop de personnes gravitent autour de nous ?!
Donc la prise de risque financière c’est nous qui la portons tous les jours et cela depuis l’origine de notre exploitation. Avec notre disparition beaucoup d’emplois pourront aller pointer au chômage. Je précise aux novices que créer un cheptel ou un verger demande des années, aussi certaines cultures céréales et légumières ont leur cycle végétatif sur deux années civiles avec même parfois le règlement de la récolte sur la troisième année. Et oui malgré le beau temps tempéré permanent demandé par le métropolitain, nous en agriculture nous avons encore 365 jours dans une année, nous avons toujours 4 saisons dans une année et notre travail ne s’arrête pas tous les jours à 17 heures et notre semaine de travail s’arrête pas non plus le vendredi soir.
Conclusion, non notre boulot ne peut pas fonctionner avec des dates et des camemberts de calculs !!! Foutez nous la paix, laissez nous travailler !!! JMB