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Jg. (Pyrénées Orientales)
13 mars 2024
Bienvenue au monde enchanté à l’envers, sur les terres du ROI DAGOBERT !
L’AGRICULTURE est apparemment une activité essentielle depuis plusieurs années. Miraculeusement, la colère agricole actuelle a réveillé des contrôles et révélé de nombreuses anomalies. L’AGRICULTURE était-elle réellement importante, ou bien le jeu consistait-il à faire semblant d’y accorder de l’intérêt ? L’AGRICULTURE est-elle plus facile à contrôler que d’autres secteurs ? Plus facile à sanctionner en profitant de situations de faiblesse ?
Les écoliers, collégiens, lycéens et étudiants, qui mangent à la cantine, ont droit à mieux que des plats élaborés à partir de matières premières agricoles congelées, en conserves ou venues d’ailleurs, du bout du monde. Du frais, du pays, de saison et cuisiné ! Les agricultrices et agriculteurs en activité à quelques kilomètres ou centaines de mètres de ces réfectoires sont trop souvent oubliés, et ne méritent pas de subir, avec leurs enfants, s’ils en ont, les conséquences de ces choix publics d’achat et de restauration collective, allant de la course au moins cher au ridicule particulièrement fleuri. Lors de repas en famille, au quotidien, de réunions dans le cadre d’activités syndicales agricoles, entre autres, il serait judicieux, responsable, d’exiger ces valeurs. Le lait, payé 40 centimes environ le litre au producteur, vendu le verre en général demi-écrémé 3 euros toutes taxes comprises à peu près, NON ! Les amandes, abricots, poulets, œufs, cerises et tant d’autres produits venus du bout du monde, NON !
Le plus rassurant est de constater que les décideurs publics n’ont pas abandonné l’AGRICULTURE au moment des nombreuses échéances fiscales et sociales.