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Ch. (Lot et Garonne)

GRANDE DISTRIBUTION

27 février 2024

Il faut 1,25 Kg de blé pour faire 1 Kg de farine.

Si c’est du blé conventionnel à 200€/Tonnes –> Cela doit représenter 0,25€ de rémunération pour l’agriculteur, pour un paquet de farine de 1 Kg.

Si c’est du blé BIO à 400€/Tonnes –> Cela doit représenter 0,50€ de rémunération pour l’agriculteur BIO, pour un paquet de farine de 1 Kg.

Cela veut dire que nous devrions trouver dans la grande distribution un écart de prix de 0,25€ entre de la farine conventionnel ou BIO française étant donné que seule la matière première change (blé conventionnel et blé bio).

En 2023 le Blé BIO a été payé au prix du conventionnel. La farine devrait donc être au même prix dans les rayons des magasins. La réalité c’est que la farine BIO est toujours au moins 2 fois plus chère que la farine conventionnelle.

La démonstration peut aussi s’appliquer sur le pain par exemple et bien d’autres produits…

Je dénonce donc les marges abusives que tout le monde peut constater sur la farine et les écarts de prix infondés qui font que le BIO coule parce que d’une part le consommateur paye trop cher sa farine et d’autre part parce que le producteur BIO est volé, vu des tarifs pratiqués en magasins.

L’ETAT a le droit de normer et de contrôler l’agriculture car celle ci reçoit la subvention publique de la PAC. L’ETAT impose à l’agriculteur la fixation de son prix de vente par la filière aval.

L’ETAT doit aussi normer et contrôler les transformateurs et les distributeurs sur les marges et les prix des produits agricoles. Ces entreprises reçoivent non seulement des avantages publics (exonérations de charges sur les salaires, crédit impôts, subventions, etc..) mais aussi ont la liberté (donné par l’ETAT) de fixer le prix d’achat des productions agricoles françaises.

Si, seule l’agriculture est régentée par l’ETAT et pas la filière aval jusqu’au consommateur, c’est tout simplement une rupture d’égalité de traitement grave cautionnée par l’ETAT.
Pour finir, le droit du citoyen à disposer d’une nourriture saine (Française et normée) au juste prix doit être une mission régalienne, pour répondre à la souveraineté alimentaire, à la santé, au maintient de la beauté des paysages ruraux et au développement économique des territoires et villages où seule l’agriculture existe encore.