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Al. (Haute-Marne)
21 février 2024
Concernant les céréales et les oléagineux, la cotation en bourse garantissait donc initialement un prix fiable aux céréaliers, meuniers, négociants spécialisés et industriels de la boulangerie-pâtisserie. Entre 2020 et 2022, nous avons découvert que les volumes d’achats spéculatifs sont en moyenne passés de 40% à plus de 70%. Au plus fort du pic spéculatif (semaine du 8 juin 2022), 77,4% des acheteurs de blé sur le Matif étaient des spéculateurs financiers ! Actuellement, le Matif est clairement dévoyé : il n’est plus aux mains des entreprises de production ou de transformation, mais d’acteurs privés financiers qui détournent la logique du marché à leur profit. On constate les mêmes dérives sur la bourse de Chicago .
il est scandaleux que les spéculateurs fassent du business sur le dos des producteurs et des consommateurs . Personne n’en a parlé depuis le début de la colère paysanne Pourquoi ?
Tant que les céréales et oléagineux seront cotés en bourse la loi Egalim ne pourra pas être appliquée ! Donc les revenus des producteurs continuera a fluctuer au gré des intérêts des spéculateurs .
Monsieur le Président il est de votre compétence de remédier au plus vite à ce business scandaleux